Je dois avoir un plan au moment de la prises des pilules et m’assurer que je suis capable d’arriver à un centre de santé en cas de complications

Bien qu'un avortement médicamenteux implique des risques très faibles, il est important d’avoir un plan.

Avant tout, il vaut mieux que la femme ne soit pas seule. Elle peut demander à son compagnon, un ami proche ou un membre de sa famille de l’accompagner. Cette personne peut aider au cas où il y a un signe de complication et fournir un soutien émotionnel. De plus, la femme doit penser à un endroit où elle se sente à l'aise au moment du saignement et réfléchir à la meilleure heure / jour pour qu’elle puisse prendre soin d'elle-même et ne pas avoir des obligations ou travailler. Il est également important de prévoir l’achat de médicaments pour la douleur (ibuprofène est le meilleur) et des médicaments contre les nausées si elle est inquiète des possibles vomissements.

Dans le plan d’action il est primordial que la femme sache où se trouve le centre de santé le plus proche de l’endroit où elle réalisera l’avortement et ait prévu le moyen de transport (taxi, voiture, en cas d’urgence avoir prévu le numéro d’une ambulance) et paiement pour arriver au centre en cas de besoin.

Le risque d’une complication est bas (entre 2 et 5 femmes sur 100), et le besoin de prise en charge d’urgence (si la femme soufre de saignements abondants) est extrêmement faible (1 femme sur 2000). Cependant, afin que l’avortement se déroule de la façon la plus sécuritaire, il est important de se trouver proche d’un service de santé en cas d’urgence ou de complication. Si une femme vit loin d’un centre de santé, elle doit utiliser les médicaments dont un endroit qui lui permette de recevoir une attention médicale, de préférence entre une et deux heures.

Dans la mesure du possible, il est préférable de choisir un hôpital ou médecin qui ait reçu ou reçoit des situations d’avortements spontanés et savoir où se trouvent les centres de santé qui traitent les femmes arrivant avec des avortements en cours avec respect.

Si une femme a besoin de soins médicaux, elle ne doit pas dire qu’elle a utilisé les médicaments. Elle peut dire qu’elle est en train d’avoir un avortement involontaire ou spontané. Les symptômes et les traitements des complications d’un avortement spontané sont exactement les mêmes que ceux d’un avortement médicamenteux.

Misoprostol ne peut pas être détecté dans le sang ou dans n’importe quel fluide corporel dans les premières heures de son utilisation. Un hôpital ne peut pas prouver qu’une femme a utilisé les médicaments pour provoquer un avortement car les examens de détection sont très couteux et il existe peu de pays dotés du matériel nécessaire pour détecter le médicament dans le sang. 55